Dimanche 2 mai 2010 à 22:56

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J'avais le coeur aussi léger qu'une plume et le sourire bien cousu pendant chaque minute de chaque heure de cette journée. Il y a des instants comme ça où il faut presser les émotions les entortiller sans se poser de questions pour qu'on bascule du coté de la vie. Je n'ai pas eu peur de rire à en faire s'envoler les oiseaux. A déborder des frontières imaginaires dont je suis la seule prisonnière. J'ai joué à la funambule à deux doigts du vide. Et je n'ai pas tremblé. Ou alors qu'un tout petit peu. Je veux que des journées comme ça il y en ait en ribambelles. Les faire rimer avec Eternité. Parce qu'il faut bien parfois regarder plus loin que le bout de son nez. Peut-être en clignant des yeux au début, éblouie de se dire qu'on ne veut plus rien louper. Il n'y a pas d'ailleurs aussi merveilleux que celui que je vais me construire pas à pas. J'y crois. J'y crois.

Samedi 1er mai 2010 à 17:52

Et puis je t'ai vu. Mon ventre en était déjà à son troisième looping. Et je ne te raconte même pas l'état dans lequel mon cerveau s'entortillait. Ca ne me ressemble pas d'avoir accepté, comme ça sur un coup de tête. Je m'étais entendue prononcer un oui à peine audible la veille. Un oui plein de promesse et de douceur au bout des doigts. Pour une fois je ne me suis pas trompée. J'ai pu laissé quelques uns de mes silences prendre toute la place sans que tu ne détournes les yeux. La peur inscrite en filigrane, tu as su pendant quelques heures m'apprivoiser. C'est peut-être bateau mais j'ai aimé que tu parles sans arrêt ton sourire timide tes petites tâches de rousseur et tes blagues nulles pour me faire rire. Et le pire dans tout ça, tu sais ce que c'est ? C'est que j'en ai ri de tes blagues. J'ai ri de ce nous qui est encore aujourd'hui un peu flou. Prends ma main et dis-moi on y va. Dis-moi que tu m'emmènes n'importe où. Là où il y a la mer pour la comparer avec le bleu de tes yeux.

Dimanche 25 avril 2010 à 15:31

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Il y a des instants que l´on met en suspens pour une durée encore indéterminée.
Le temps d´un nouveau souffle.

Juste au dessus des pâquerettes, et à un doigt du Ciel.

Dimanche 25 avril 2010 à 15:20

Et sinon j'aimerais avoir assez de souffle pour changer de vie. Tu crois que ça se peut ? Je ne sais pas moi, imagine j'ouvre les yeux un matin et je me dis, il y a quelque chose de changer ici. Alors je scrute un peu, non j'ai encore mon grain de beauté sur l'épaule gauche et mes tâches de rousseur au coin des yeux. J'ai toujours ces pensées brouillons et cette envie de chanter de vieilles chansons passées de mode sous la douche. Non ce n'est pas ça. Alors je me lève et ça tangue. Je vacille d'un trop plein qui menace de déborder par tous les pores de ma peau. Comme des milliers de rigoles qui zigzaguent et creusent en moi des images du passé pour finalement se jeter je ne sais où. Pfiout envolée l'amertume et la peur. Oui cette peur qui me tordillait sans relâche, comme une rengaine incessante. Le caillou de dix mille tonne dans mon estomac s'est fait la malle sans m'en faire part. Alors je ris. Je ris aussi fort que je le peux. Parce que tu vois, ça fait si longtemps que je ne sais plus ce que ça fait.

Samedi 24 avril 2010 à 0:14

 Et puis ça te prend comme ça, comme une envie de crier en silence entre deux mains qui se cherchent sans se trouver. On ne sait pas si elles se toucheront un jour. Si elles sentiront le contact de l'autre, ce moment où des petits picotements te brûle la peau. C'est la sensation la plus merveilleuse du monde. Sentir que deux choses s'attirent. Sans qu'on en est réellement conscience. Ca nous dépasse et on rouspète parce que ça fait un peu mal. Mais je trouve que ça vaut le coup. Quand même un peu.


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